Je vous parlais des problèmes de fuite d'eau il y a quelque temps, eh bien la facture est arrivé, 275 Euros, et le RSA tourne autour de 400 Euros par mois, de plus je n'ai touché que la moitié du RSA et en attendant de savoir pourquoi, cela implique des difficultés bancaires, rejet de loyer, frais de banque etc. Spirale infernale.
A qui s'adresser ?
Première chose, il ne faut pas céder à la panique et essayer de réfléchir aux démarches à faire. Vaincre le stress est le plus important, pas facile je l'avoue, cela peut bloquer quand on ne sait plus quoi dire et comment formuler ses questions.
Maîtriser les sentiment d'injustice et la colère, car en étant négatif on n'avance pas.
Réfléchir et noter sur un bout de papier ce qui est important pour l'argumentation et les questions à poser.
Qui est responsable en cas de fuite d'une chasse d'eau ? je suppose que c'est encore le locataire, même si le bailleur est censé faire des contrôles régulièrement et qu'il a des contrats pour l'entretien avec des sociétés, qui ne viennent pas très souvent, car en 9 ans, il me semble que la vérification de la robinetterie s'est fait une ou deux fois seulement, par contre le relevé de l'eau chaude, le bailleur ne l'oublie pas, pour le relevé du chauffage dans la cage d'escalier c'est GDF qui est responsable par contre.
Donc j'ai juste le droit de demander des facilités de paiement, on ne fera pas de remise gracieuse pour l'eau d'après mes connaissances, ou alors, il faut que je fasse un tour au PIMMS pour me renseigner sur mes droits, donc chercher la piste "connaître ses droits".
Le service social c'est plus compliqué encore, les aides sont au compte-gouttes et cela fait longtemps que je ne demande plus rien là-bas, parce qu'on nous demande de plus en plus de nous prendre en charge pour tout, donc j'abandonne cette idée. On n'obtient rien. De l'autre côté on ne peut pas se prendre en charge pour tout quand les factures dépassent le budget qui est restreint au seuil de pauvreté, le bouclier social qu'on ne peut jamais dépasser, car tout argent qui viendrait en plus serait de suite retiré, donc pas de solution non plus de demander des aides.
Etaler les factures de plus en plus élevées, même en mensualisant cela retirerait encore au budget mensuel. Et qui pourrait vivre avec si peu, et avec la surprise qu'on ne verse que la moitié de ce qui est dû et sur quoi on comptait ?
Par conséquent on vit avec ce qu'on a dans nos placards, je veux éviter la banque alimentaire, donc je renonce aussi à beaucoup et parfois je me rappelle que le RSA c'est pour vivre, donc pour manger et je donne priorité à l'achat de l'alimentation, quitte à négocier pour le paiement des factures.
La collectivité a également besoin d'argent, donc je ne pense pas que la CASE fasse cadeau de la facture d'eau même à un bénéficiaire du RSA.
Voilà, je vais réfléchir au problème, mais aussi à résilier tout contrat qui ne soit pas obligatoire, sinon je ne m'en sortirai jamais et ce serait bien si on désserrerait un peu le tour de vis donné par le gouvernement précédent, c'est à dire qu'on n'ait plus à déclarer autant sur une déclaration de ressources, car c'est plus que sur une feuille d'impôt, qui ne sert plus de justificatif de ressources. Par exemple sur une feuille de ressources vous devez déclarer un livret non imposable, mais sur une feuille d'impot pas besoin, exonéré. Injustice sociale à mes yeux.
La non-imposition n'est plus considéré comme justificatif de ressources.
Les dons en argent, ne sont pas imposables s'ils ne dépassent pas une certaine somme par an*, il me semble, et le bénéficiaire du RSA devrait déclarer tout gain aux jeux et chaque centime dont on lui fait cadeau ? J'ai déjà publié la notice précédemment, l'année dernière
*
extrait :
"Pour les dons de sommes d’argent exonérés de droits de donation dans la limite de 31 865 €, une déclaration spécifique (n° 2731) doit être déposée, en double exemplaire, au service des impôts chargé de l’enregistrement du domicile du bénéficiaire dans un délai d'un mois.
Le bénéficiaire n’a pas à mentionner la donation sur sa déclaration d’impôt : elle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu."
http://www.notretemps.com/argent/donation/le-don-manuel,i20541?xtor=EPR-133-%5BNews+edito+13%2F12%2F12%5DEt on demande aux pauvres de tout déclarer comme ressources ? Comment se reconstruire alors ? Il faut manger ses réserves afin de ne plus rien avoir avant d'avoir des droits.
Bref, je ne comprends pas.
L'attitude face à l'argent, c'est que l'argent peut parfois faire mal et qu'on préfère ne pas se compliquer la vie avec tout ça, la finance, les placements, et la solidarité, c'est du bénévolat ou un service rendu sans que ce soit comptabilisé tout le temps. On était bien plus riche dans tous les sens du terme avant qu'on commence à parler autant d'argent dans tous nos échanges, notre vie quotidienne. Les divisions de familles, ça commence parfois avec des questions d'argent et de jalousie, pareil pour un peuple.
L'attitude face à l'argent est à revoir, il faut savoir quelle importance on doit réellement accorder aux valeurs matérielles et à l'argent.
Le pauvre a autant le droit de vivre dignement que le riche.
bon, petite précision, je dis ici ce que je pense en ce moment, et si cela se trouve j'aurai changé d'avis dans 10 ans, donc évitez de ressortir dans 10 ans ce que je viens de dire ici, comme on le fait si souvent dans le monde politique "à telle date vous avez dit ceci, je vous cite...". Pour l'instant mes rapports avec l'argent sont compliqués et c'est pourquoi je ne veux pas de poste en rapport avec de la comptabilité qui me rappelle toutes ces difficultés, pas de poste commercial non plus où on me tiendrait pour responsable de tout l'argent qui devrait rentrer, je préfère "rendre service" et pas courir après l'argent tout le temps.
PS, premier résultat de mes démarches à la CAF, on m'a donné le détail de mes droits que je dois encore recevoir et bonne nouvelle, j'aurai la prime de Noël malgré le stage de ma fille, donc à venir ces jour-ci, pas énorme, mais cela paira une partie de la facture d'eau. Le reste on verra. Et pour Noël tous les enfants s'arrangent entre eux pour préparer le repas le 25 avec des points économisés sur la carte fidélité de l'hypermarché. Voilà les galères d'un côté et les solutions de l'autre côté, Dieu soit loué, un grand ouf ! Voilà, la chance dans le malheur et la solidarité familiale et la chance de fêter son anniversaire le jour de Noël ce qui permet de faire le tout en une seule fois, mais on est loin d'être des riches... |
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