Bonne visite du blog

Il m'arrive de publier plusieurs articles dans la même journée et d'être "bavarde" ou généreuse (tout dépend comment vous voyez cela), donc n'hésitez pas à parcourir mes publications. J'essaie de penser un peu à tout le monde grands et petits, car ceci est un blog où je peux parler de TOUT, je ne suis pas limitée à la politique !



vendredi 7 décembre 2012

A propos de la finance, ma vision

J'ai assisté ce soir au café radical et j'ai écouté un peu tout le monde, mais sur le coup je n'avais rien à dire. Pas de recette miracle pour l'instant et je ne pense pas qu'il faille accuser plus les uns que les autres, chacun a sa propre façon de gérer, de traiter l'argent,  de vivre avec l'argent ou sans.
Les prêts de particulier à particulier chez notaire se font aussi, les contrats de finance ne sont pas réservés aux banques.

La faute de la crise n'est pas seulement chez les banques et on ne peut pas leur rejeter toute la faute non plus. Chacun est responsable de ses actes, de sa signature, de sa confiance qu'il accorde à tel ou tel contrat.

Je dirais également qu'il faut être un client averti des banques et ne jamais souscrire un contrat dont on ne connaît pas les règles. Il faut que les contrats et les règles soient clairs, les responsabilités et ce à quoi chacun s'engage . La liberté des uns s'arrête là où elle commence à enfreindre celle des autres, il faudrait réfléchir à ce terme.

Quant à la bourse et les actions etc, je pense que tout le monde sait qu'il s'agit de spéculation et qu'on peut perdre tout ce qu'on a placé, donc en plaçant de l'argent en bourse,  on accepte ce risque et il ne faut pas venir pleurer ensuite si on a tout perdu. Quand on joue au loto, on sait qu'on peut perdre sa mise, donc voilà, quelqu'un qui veut jouer ne doit donc pas miser tout ce qu'il possède non plus.
 
Les Allemands ne pensent pas comme les Français ? disons, j'ai (en tant qu'ancienne Allemande) une éducation chrétienne qui n'a donc rien à voir avec une quelconque nationalité, mais on a le principe de ne pas jouer avec l'argent et que l'argent est le fruit du travail et pas des jeux de hasard,  ou cela peut être un héritage de nos ancêtres ou les biens qu'on a acquis durant sa vie, une maison par exemple, du solide, pas des promesses en l'air écrites dans un contrat. Un contrat est un engagement ! On est responsable.
 
Je vois dans les jeux sur facebook, l'esprit américain, le virtuel. On y devient rapidement riche, on ne paie pas d'impôts et taxes dans ces jeux et tout ce qu'on a est transformé en ce qu'on achète avec cet argent, on investit aussi dans des machines, la production, donc c'est matérialisé sous forme de biens, maison, objets, décorations ... et on ne peut pas être à découvert, car s'il n'y a pas assez d'argent on ne peut pas acheter à moins d'acheter de l'argent, donc voilà, le principe, il faut de l'argent véritable pour acheter de l'argent virtuel ! C'est du rêve, du virtuel, qu'on peut aussi acheter avec du véritable argent, pour des dollars ! Mais est-ce si différent de la vraie vie où on vend du rêve ? Le rêve de devenir riche en jouant à la bourse ou en investissant dans ceci ou cela ?
 
Par ailleurs, l'argent des contrats d'assurances sont des promesses aussi, certains contrats sont même des contrats à fond perdu ... et j'allais dire "tant mieux", ainsi on peut assurer un risque sans que d'autres attendent par exemple après la prime d'assurance après la mort. J'ai également horreur des contrats qui chiffrent la valeur d'un bras, d'une jambe, d'un doigt...

Bon, chacun est maître de ses propres finances aussi, donc il s'agit de bien choisir et de refuser ce qui ne convient pas et ne jamais croire qu'on peut devenir riche en jouant à la loterie, c'est une chance sur je ne sais plus combien.


Au-dessus de la Mairie du Neubourg est marqué "Travail vaut richesse", devise bien française, donc ce qu'il faut, c'est créer de l'emploi et pouvoir vivre du fruit de son travail, quand on peut travailler,( mais il faut aussi penser à ceux qui ne peuvent plus travailler et partager par solidarité, droits de l'homme etc).
 
Et pour limiter les banques, il faut aussi les rendre responsables de leurs actes, car ils souscrivent des contrats, ils sont donc responsables de leur signature et de leurs promesses et tout le monde sait qu'il ne faut pas faire de promesses qu'on ne peut pas tenir. Voilà, il faudrait les mettre aussi devant leurs responsabilités et leurs rappeler qu'ils sont aussi débiteurs quelque part vis à vis de leur clientèle et pas seulement créanciers.
 
Les frais de banque, quand je regarde ça, j'ai l'impression que c'est punir la clientèle qui leur fournit de quoi travailler et il n'y a aucune participation au bénéfice à moins de devenir actionnaire de la banque, je n'en demande pas tant, mais du respect envers le pauvre qui a des difficultés de fin de mois aussi. Et dernièrement, on me proposait un micro-crédit  pour rembourser mon découvert (donc forme de crédit aussi) compris dans mon contrat "sérénité". Du n'importe quoi.
 
Il faut revenir à la monnaie vraie ! sortir du virtuel, être un peu plus réaliste. Faites vos courses en espèces et vous vous rendrez mieux compte de vos possibilités au lieu d'utiliser votre carte de crédit, où vous payez des intérêts, ce qui alourdit la facture au final.


Et si on est plus nombreux sur terre, il faut comprendre qu'une même somme d'argent qui reste stable devra être partagée entre plus de personnes et par conséquent tout diminue aussi, et si on veut arriver à la croissance, il faudrait plus d'argent pour plus de monde, donc en créer, mais on a peur que cela fasse perdre de la valeur. Cercle vicieux.

Un particulier n'a pas le droit d'avoir des remboursements de crédits supérieurs à 30% de ses revenus, et la banque ? Est-elle obligée d'augmenter son capital et le donner en garantie de ses erreurs ? On fait bien hypothéquer des biens pour les particuliers.

Bref, je n'en connais pas assez en finances, mais voilà, je trouve que tout contrat a ses limites de par la limite des droits de l'homme, que toute liberté s'arrête là où elle commence à enfreindre celle de l'autre et où on paralyse ou un système ou une clientèle volontairement à travers des actes irresponsables et pas "indépendant de la volonté". Ce n'est pas une calamité ou catastrophe naturelle quand des entreprises font faillite, c'est de la gestion, et les clauses dans les contrats sont également réfléchies, donc pas le fruit du hasard. Il y a une pub à la télé qui utilise le terme "crédit responsable", voilà le terme qu'il faudrait pour tous, le mot "responsable".
 
Dans la constitution française, il est marqué que tous les Français sont co-responsable, donc voilà, les banquiers peut-être aussi. Ils devraient aussi travailler dans l'intéret économique du pays et pas dans leur seul intérêt.
 
 
 
 
 
"Préambule de la constitution de 1946
...
 
12. La Nation proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.             "
 
 
 
 
Les droits de l'homme de 1948 signés par les états membres de l'ONU
 
 

Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
 

Article 29

1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.



On est des deux côtés, responsable en tant que Français envers l'état et en tant que personne privée envers nos partenaires privés, par rapport aux contrats qu'on signe.
 
Pour moi, tout contrat a une contre-partie, une réciprocité quelque part, donc il faut bien lire ce qu'on signe et à quoi on s'engage.
 
L'état est le garant du droit et des droits de l'homme et doit veiller à ce qu'on nous respecte aussi et de ce fait, l'état doit réglementer aussi pour qu'il y ait le respect de nos droits dans les contrats.
Quelqu'un qui n'est pas solvable ne peut pas non plus prêter de l'argent, les banques qui ne sont pas solvables peuvent-elle prêter de l'argent ? Faire n'importe quoi avec l'argent des autres ? C'est donc l'état qui leur en a prêté lors de la dernière crise, par solidarité envers le peuple finalement, afin que les gens puissent retirer de l'argent sur leur compte, si on y regarde de près.
 
Je vous laisse à vos idées, vos réflexions, mais sachez que vous serez toujours considérés responsable de vos actes et donc ne souscrivez jamais ce que vous ne comprenez pas ou faites-vous expliquer le tout par une personne de confiance.
 
 
De mon côté je n'ai pas le droit de placer de l'argent, car au RSA on nous retire tout au fur et à mesure grâce aux déclarations de ressources, où il faut déclarer aussi bien les gains aux jeux que l'épargne éventuelle, des livrets non-imposables y compris,  et de toute façon, le RSA n'est pas suffisant pour dégager de quoi épargner. Alors ces questions ne me concernent pas vraiment pour l'instant, ni les pauvres en général, les pauvres qui eux essaient juste de survivre et qui pratiquent une solidarité plus réaliste en partageant parfois sans argent, un coup de main bénévole, un cadeau sans rien attendre en retour, qui appliquent le bon vieux principe chrétien du "don", du partage.






voici le lien vers le blog du conférencier de ce café radical Hervé Causse
http://www.hervecausse.info/

1 commentaire:

Café radical a dit…

merci pour ce premier commentaire du café radical d'hier. Vous avez été encore plus vite que moi...
A bientôt, je transmets à Hervé Causse