http://www.wmaker.net/franckmartin/Louviers-heureuse-elue-de-TF1_a537.html
Louviers représente la ville "type", qui vote à gauche aux municipales et à droite aux présidentielles. Comment expliquer cela ?
Je vous laisse réfléchir à votre réponse, la mienne ? j'ai voté à gauche aux municipales et aux présidentielles la dernière fois, donc je ne suis pas concernée par cette question. Je suis pour la solidarité et pour la lutte contre la misère et la pauvreté, donc normal que je vote pour ceux qui oeuvrent dans ce sens. Par contre il faut tout de même faire le tri, car à gauche il y a parfois aussi ceux qui travaillent en priorité pour eux-mêmes, et on pense au terme "gauche caviar".
J'en profite pour "m'exprimer" sur mon blog d'expression :
Elle donne l'image que les pauvres ne valent rien, et par conséquent dit indirectement aux patrons "ne les embauchez pas, ce sont des bons à rien".
Les ministres qui parlent de façon négative des pauvres et qui ne les mettent pas en valeur ou ne permettent pas aux pauvres de retrouver une image positive d'eux-mêmes, aggravent "la malédiction" qui pèse déjà sur eux, oui, on dit du mal, d'où le terme "malédiction", que j'utilise, car c'est bien de cela qu'il s'agit. On embauchera toujours quelqu'un qu'on recommande et pas quelqu'un dont on dit du mal.
Et le pauvre lui-même perd confiance en ses propres compétences, en se disant, "ils ne veulent pas de nous, parce qu'on est vu comme des profiteurs du système, des bons à rien, des fénéants" et il perd confiance en lui et n'arrive plus à se battre sans aide extérieure comme les associations d'insertion qui oeuvrent à Louviers ou dans l'Agglo pour l'insertion.
Alors comment peut-on exiger le devoir du pauvre envers la France, si la France n'accepte pas ces Français pauvres comme les leur et avec des droits sans leur reprocher d'être pauvre et de ne pas rapporter de l'argent ? Est-on Français uniquement quand on a de l'argent ?
Et n'oublions pas que les élus ont toujours augmenté leurs indemnités en priorité quand ils ont été élus. Le pauvre le sait, et il se demande comment on peut se permettre de reprocher le bout de pain qu'il demande pour survivre ? Ce n'est pas de la mendicité, mais un droit, issu des droits de l'homme.
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
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