Je reviens de la banque alimentaire et je suis contente d'avoir pu témoigner de ma façon de me battre pour résoudre mes problèmes, car voilà il y a de très nombreuses personnes dans le même cas, où le budget total se trouve englouti dans le découvert de banque et qui n'ont plus rien pour s'en sortir et vivre tout simplement et qui n'osent pas agir et affronter la banque ou les interlocuteurs par honte. Frais bancaires, agios, intérêts... que des mots pour désigner à quoi servent les aides sociales finalement, serviraient-elles à "financer" les banques à travers les frais ? on pourrait le croire.
Mon expérience récente donne une piste pour s'en sortir, car il faut arriver à sortir du découvert et surtout ne plus y entrer par la suite, quitte à changer de contrat, de banque, à supprimer les prélèvements automatiques et s'arranger pour payer autrement ou obtenir des factures à présenter au service social, qui peut aider à payer une facture uniquement s'il y a une facture et pas la mensualisation.
Les contrats les moins chers si possible à trouver aussi, ainsi j'ai changé de fournisseur internet par exemple, ce qui reste encore moins cher que l'abonnement social pour moi, vu que le téléphone est gratuit via toute l'Europe pour moi (utile pour garder le lien familial dans mon pays d'origine) en prenant un abonnement ADSL , internet illimité, sans compter les chaînes télé que je ne regarde pas toutes non plus. Je devrai prévoir les factures tous les deux mois pour l'énergie, prévoir pour le loyer à payer directement par mes soins (pas de prélèvement) ... et trouver un logement adapté, moins cher dès que possible. D'autres personnes sont dans le même cas et "Ensemble" on pourrait peut-être trouver des solutions pour tous ?
Je disais que les loyers continuent à augmenter, alors que parfois les ressources baissent, ou les aides n'augmentent pas, l' APL (aide personnalisé au logement) notamment bloquée cette année et pour le RSA pas d'augmentation en vue non plus, il me semble. Donc si le social faisait du social, le logement social ne devrait pas augmenter ses loyers non plus, sinon est-ce du social ??? Il ne faut pas faire les économies sur le dos des pauvres.
Désormais on essaiera de réunir toutes les infos possibles pour s'entraider aussi, je compte y retourner en septembre (fermeture du secours catholique au mois d'août) pour voir ce qu'on peut envisager, peut-être du bénévolat occasionnel, apporter quelques idées.
Au Secours Catholique on aurait bien besoin d'une CESF (conseillère en économie sociale et familiale) bénévole, ils sont conscients qu'ils ne peuvent pas accompagner les gens dans leur déplacements et rendez-vous et les aider à faire face au banquier par exemple parce qu'ils ne sont pas formés pour cela, et je disais accompagner à la banque surtout (concernant l'exemple de ces personnes) qui décide bien souvent à la place des gens, se prenant pour "assistant(e)" social, moyennant agios (?) bien sûr. La banque vend de l'argent ou des crédits, ne l'oublions pas, donc pour sortir les gens des problèmes il faut les sortir des dettes, des crédits et pas l'inverse si on veut éviter la spirale. Cela prend plusieurs mois au moins, mais il faut tenir bon.
Ce qui me remonte le moral aujourd'hui... c'est qu'on me demande mon avis et mon témoignage pour aider quelqu'un dans le même cas et aussi que je suis rentrée avec des pains au chocolat pour le goûter... grâce à la banque alimentaire... lol. Et au retour j'ai croisé d'autres personnes dans le même cas, habitant dans notre immeuble, qui ont un emploi, mais qui ne s'en sortent pas non plus... voilà, la précarité existe toujours, les travailleurs pauvres existent, faut pas l'oublier, même s'il y a du soleil dehors et pas besoin d'avoir honte d'être pauvre, c'est l'état garant des droits et responsable des droits de l'homme qui devrait penser comment aider ses citoyens au mieux ! La précarité ne touche pas que des chômeurs, bien souvent aussi des retraités ! qui ne peuvent pas retravailler ou des personnes n'ayant pas droit à l'AAH, mais qui ont des soucis de santé en ALD. Aurait-on trop souvent fait des économies pour ne plus reconnaître certains problèmes en ALD et pour évaluer un handicap à 79 % pour ne pas atteindre les 80 % qui ouvrent droit à l'AAH ? Quelles maladies a-t-on supprimée dans la liste des ALD au cours des dernières années ?
article 25 des droits de l'homme, rappelons qu'il y a un seuil de pauvreté que beaucoup de personnes n'atteignent pas.
Les contrats les moins chers si possible à trouver aussi, ainsi j'ai changé de fournisseur internet par exemple, ce qui reste encore moins cher que l'abonnement social pour moi, vu que le téléphone est gratuit via toute l'Europe pour moi (utile pour garder le lien familial dans mon pays d'origine) en prenant un abonnement ADSL , internet illimité, sans compter les chaînes télé que je ne regarde pas toutes non plus. Je devrai prévoir les factures tous les deux mois pour l'énergie, prévoir pour le loyer à payer directement par mes soins (pas de prélèvement) ... et trouver un logement adapté, moins cher dès que possible. D'autres personnes sont dans le même cas et "Ensemble" on pourrait peut-être trouver des solutions pour tous ?
Je disais que les loyers continuent à augmenter, alors que parfois les ressources baissent, ou les aides n'augmentent pas, l' APL (aide personnalisé au logement) notamment bloquée cette année et pour le RSA pas d'augmentation en vue non plus, il me semble. Donc si le social faisait du social, le logement social ne devrait pas augmenter ses loyers non plus, sinon est-ce du social ??? Il ne faut pas faire les économies sur le dos des pauvres.
Désormais on essaiera de réunir toutes les infos possibles pour s'entraider aussi, je compte y retourner en septembre (fermeture du secours catholique au mois d'août) pour voir ce qu'on peut envisager, peut-être du bénévolat occasionnel, apporter quelques idées.
Au Secours Catholique on aurait bien besoin d'une CESF (conseillère en économie sociale et familiale) bénévole, ils sont conscients qu'ils ne peuvent pas accompagner les gens dans leur déplacements et rendez-vous et les aider à faire face au banquier par exemple parce qu'ils ne sont pas formés pour cela, et je disais accompagner à la banque surtout (concernant l'exemple de ces personnes) qui décide bien souvent à la place des gens, se prenant pour "assistant(e)" social, moyennant agios (?) bien sûr. La banque vend de l'argent ou des crédits, ne l'oublions pas, donc pour sortir les gens des problèmes il faut les sortir des dettes, des crédits et pas l'inverse si on veut éviter la spirale. Cela prend plusieurs mois au moins, mais il faut tenir bon.
Ce qui me remonte le moral aujourd'hui... c'est qu'on me demande mon avis et mon témoignage pour aider quelqu'un dans le même cas et aussi que je suis rentrée avec des pains au chocolat pour le goûter... grâce à la banque alimentaire... lol. Et au retour j'ai croisé d'autres personnes dans le même cas, habitant dans notre immeuble, qui ont un emploi, mais qui ne s'en sortent pas non plus... voilà, la précarité existe toujours, les travailleurs pauvres existent, faut pas l'oublier, même s'il y a du soleil dehors et pas besoin d'avoir honte d'être pauvre, c'est l'état garant des droits et responsable des droits de l'homme qui devrait penser comment aider ses citoyens au mieux ! La précarité ne touche pas que des chômeurs, bien souvent aussi des retraités ! qui ne peuvent pas retravailler ou des personnes n'ayant pas droit à l'AAH, mais qui ont des soucis de santé en ALD. Aurait-on trop souvent fait des économies pour ne plus reconnaître certains problèmes en ALD et pour évaluer un handicap à 79 % pour ne pas atteindre les 80 % qui ouvrent droit à l'AAH ? Quelles maladies a-t-on supprimée dans la liste des ALD au cours des dernières années ?
article 25 des droits de l'homme, rappelons qu'il y a un seuil de pauvreté que beaucoup de personnes n'atteignent pas.
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Et surtout il faut réfléchir comment rendre l'autonomie aux gens enchaînés de la sorte ! permettre l'épargne au lieu de les priver toujours davantage, car un jour ou l'autre il faut pouvoir s'en sortir et se reconstruire, mettre de côté pour les imprévus et pour les moments difficiles, tout comme autrefois on faisait des conserves pour l'hiver quand l'été était abondant, et les dictons existent comme "il faut garder une poire pour la soif" et épargner pour les mauvais jours... quand on ne peut pas travailler et comment prévoir la baisse des revenus quand l'épargne est impossible en -dessous du seuil de pauvreté ?
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