Déjà dans mon enfance on avait l'ouverture d'esprit, et on s'intéressait à la cuisine en Europe, car se retrouver autour d'une table et autour d'un bon repas crée souvent des amitiés, du lien social, dirait-on de nos jours.
J'ai ce livre depuis l'adolescenc en Allemagne et j'y ai trouvé ma première recette de ratatouille niçoise, rien à voir avec la cuisine familiale et traditionnelle de notre région Baden-Wüttemberg en Allemagne du Sud. Il y a bien d'autres recettes de pays européens, Italie, Espagne, Belgique, Luxembourg, Suède aussi et j'en oublie. Juste pour vous dire qu'on avait déjà une éducation européenne il y a plus de 30 ou 40 ans.
Heureusement tout était traduit, je ne parle pas toutes les langues européennes. Heureusement on trouvait aussi plusieurs langues sur les produits alimentaires importés.
J'ai ce livre depuis l'adolescenc en Allemagne et j'y ai trouvé ma première recette de ratatouille niçoise, rien à voir avec la cuisine familiale et traditionnelle de notre région Baden-Wüttemberg en Allemagne du Sud. Il y a bien d'autres recettes de pays européens, Italie, Espagne, Belgique, Luxembourg, Suède aussi et j'en oublie. Juste pour vous dire qu'on avait déjà une éducation européenne il y a plus de 30 ou 40 ans.
Heureusement tout était traduit, je ne parle pas toutes les langues européennes. Heureusement on trouvait aussi plusieurs langues sur les produits alimentaires importés.
Et certains plats nous étaient proposés par des amis de l'immeuble ou du "quartier", rien à voir avec les quartier d'aujourd'hui. On n'avait pas de "centre social", mais il y avait des clubs ou centres d'immigrés, qui se retrouvaient entre eux aussi et parfois on pouvait y être invité ou simplement être invité chez eux, quand il s'agissait de voisins.
A la télé en Allemagne, il y avait des émissions en langue étrangère une fois par semaine pour permettre aux immigrés de garder un lien avec leur culture d'origine, et aussi pour leur expliquer leurs droits et leurs devoirs, les démarches à faire dans leur langue. Et c'est ainsi qu'on apprenait au passage un peu sur les autres cultures, en regardant ces émissions pour "Gastarbeiter" (travailleurs invités, n'oublions pas qu'on a invité les immigrés pour reconstruire après la guerre, mais c'est encore un autre sujet que la cuisine)
Et à droite, un extrait d'une recette de paëlla, donc des recettes typiques de ces pays. Aujourd'hui bien connues et régulièrement sur la table partout en Europe, je pense.
Et je ne vais pas copier tout le livre non plus, j'ai juste voulu illustrer mon article avec ces extraits.
J'ai toujours aimé tester des recettes, mais je ne visais jamais le métier de cuisinière, juste faire plaisir à mes invités. Et j'apprenais par moi-même avant tout, donc en testant une recette avant de la maîtriser au bout d'un certain temps. J'ai perdu le goût de recevoir et de cuisiner à chaque coup dur dans la vie, par exemple divorce ou chômage, quand les moyens financiers ne permettaient plus d'acheter certains produits et d'inviter les autres ou quand tout simplement le temps manquait et que j'étais débordée, fatiguée, ce qui peut arriver même si on "n'est que" mère au foyer de trois enfants à la campagne. (Je l'étais une grande partie de ma vie), mais j'ai aussi appris à faire des stérilisations et à congeler moi-même les produits qu'on pouvait trouver en grande quantité ou les légumes du jardin, qu'il faut bien souvent "blanchir" quelques minutes auparavant. Et parfois j'ai retrouvé le plaisir de cuisiner durant la maladie, quand je m'accrochais à la vie et que la nourriture prenait une place importante dans ma vie et que je voulais manger de façon plus saine aussi et avoir une occupation qui me permettait de faire plaisir à mes proches aussi. Les pâtes fraiches, des patisseries toutes simples et les moins chères, etc, rien à voir avec la grande gastronomie française qui est du luxe.
L'Europe a déjà mis sa culture et sa cuisine en commun et on trouve tous les produits ou presque dans nos assiettes, donc ce serait dommage de revenir à une "nationalisation" de nouveau, du style "on donne priorité à nos produits franco-français". D'un côté comme de l'autre on a parfois ce même raisonnement et cela ne peut pas fonctionner si on fait marche arrière, il faut aller de l'avant et pourquoi pas "made in Europe" ? à la rigueur AOC, mais déjà en Corse on utilise de la viande importé d'Allemagne pour certains saucissons (j'ai vu un reportage) et certains paquets de jambon de forêt noire proviennent de Pologne, en sous-traitance. Autre sujet à "méditer" un jour. Un label AOC tout en restant ouvert en Europe ?
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