... je continue à me poser des questions et à réfléchir au problème des assistants sexuels et de leur utilité.
Et finalement tout dépend comment on peut voir les choses, puisqu'il y a des exemples de formations d'infirmières, donc de personnel médical, à ce problème dans d'autres pays comme la Suisse ou l'Espagne (exemples cités lors du débat).
Traiter le problème de la souffrance qu'engendre la frustration de ne pas avoir une vie sexuelle épanouie suite à un handicap physique, (ce qui peut aussi engendrer des dépressions, voire de la violence dans les foyers), peut être vu comme un acte médical ou de soin, dans certains cas, suivant un cadre fixé par une loi qu'il faudrait voter dans ce cas tout en préservant la protection des bénéficiaires des abus.
Et ce n'est effectivement pas facile de parler de sexualité en public en France, c'est un peu comme un tabou, en tout cas cela a été dit un peu de cette façon.
Et cela se comprend, quand on voit combien de personnalités publiques sont victimes quand la presse diffuse des renseignements sur leur vie privée et donc éventuellement aussi amoureuse ou sexuelle, on repense à des affaires où on juge des personnes par rapport à leur sexualité aussi. Donc on peut détruire n'importe qui à travers sa sexualité, selon la célèbre phrase dans les feuilletons américains "tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous" et cela pourrait se passer de cette façon pour n'importe quelle autre personne.
Les gens jugent bien souvent selon leurs propres critères, à travers des commérages aussi, c'est la vie en société. Parler de sexualité peut parfois détruire encore plus vite une personne que de la pratiquer pour de vrai. On peut également confondre parler de sexualité en général et parler de sa propre sexualité. Les malentendus sont parfois vite arrivés.
Et parler librement de sexualité peut également donner des envies aux autres de se mêler de ce qui ne les regarde pas, l'intimité de quelqu'un d'autre notamment. Faut-il préserver son intimité ?
Bien des questions à se poser pour une meilleure vie en société, handicapé ou pas. La personne en situation de handicap est une personne comme une autre avec sa dignité qu'il faut aussi savoir protéger.
Voilà un lien pour expliquer le travail d'un sexologue, professionnel donc qui s'occupe de tout problème sexuel et qui dit notamment que son rôle est de
"•Faire comprendre que l'amour n'est pas uniquement un acte sexuel mais avant tout un partage "
Il s'agit donc d' une relation humaine et pas purement physique quand on parle de sexualité dans un couple.
Ceci-dit, une autre réflexion a été lancé lors du débat, que n'importe qui peut un jour ou l'autre se retrouver dans une situation de handicap, par exemple après un accident et se trouver privé de l'usage de ses bras et jambes et pourtant garder l'envie d'avoir une vie sexuelle "normale" comme avant.
C'est moins grave si la vie de couple existait auparavant et que le couple surmonte les épreuves, mais si la personne est déjà seule ou doit divorcer suite aux problèmes de santé qui empêchent l'épanouissement du couple, alors tout se complique aussi, imaginez-vous dans la peau d'une personne ayant perdu l'usage de ses bras et de ses jambes, mais pas l'usage de son intelligence. Que feriez-vous ?
Je me dis que le débat continue quelque part et que ce n'est pas fini.
voici le lien vers le blog du café radical avec des articles concernant le débat
PS
(rajouté le 2.06.2013), le cheminement de ma pensée continue et évolue et j'ai posté un commentaire sur Facebook :
"
et le débat continue, donc ne dites jamais "vous avez dit cela à telle date", j'ai le droit de changer d'avis au cours de ma vie ! et cela peut être le cas de tout le monde sur les blogs.